Votre mission, si vous l'acceptez : arriver à Buenos Aires...

Le vendredi 26 juin 2009 je vais prendre l'avion pour la première fois de ma vie !
En théorie, je dois rejoindre l'aéroport de Barajas à Madrid depuis Lyon Saint-Exupery avec AirEuropa avant de me rendre à l'aéroport d'Eizeiza de Buenos Aires avec Aerolineas Argentina. En pratique, c'est ce que j'ai fait mais avec plus ou moins de difficultés...

Après une semaine de beau temps, un terrible orage éclate au moment où je dois décoller de Lyon. Fausse alerte ! on ne décollera pas sous l'orage puisqu'il y a le feu dans l'avion ! Ou en tout cas de la fumée et une odeur de brulé dont les techniciens ne trouvent pas l'origine. On ne peut donc pas partir avec ce véhicule. Oups ! et ma correspondance à Madrid alors ?
Heureusement, il y a un avion en réserve. Problème : il n'y a pas assez de places pour tout le monde. Re-oups ! Alors là on espère qu'on va pouvoir y monter dans cet avion ! C'est pas comme s'il y avait 36 vols Madrid - Buenos Aires par jour et le mien part à 21h. Apparemment la compagnie fait en fonction de ce que ça lui coutera si untel ou untel arrive en retard à destination et c'est ainsi que je me retrouve dans l'avion de rechange pour Madrid. Ouf !
Une fois arrivée à Madrid il me reste peu de temps pour trouver le bon terminal, aller chercher ma carte d'embarquement, enregistrer mes bagages et tout le bazar. Bref, j'arrive finalement en temps et en heure, heure tardive qui m'a permis d'avoir une place en première classe. Ce n'est pas si mal finalement.

A l'arrivée dans l'avion, on nous propose la coupe de champagne, on nous offre une trousse de toilette et les sièges sont larges et confortables avec repose-pieds et dossiers bien plus inclinables qu'en classe économique que j'aurais la chance de tester au retour. Le vol se passe bien, on doit atterrir à Buenos Aires vers 5h du matin, heure d'Argentine, le 27 juin. Mais vous vous en doutez bien, si tout se passait comme prévu ça ne serait pas drôle. Alors il y a du brouillard pour nous empêcher de nous poser. On va donc faire une longue pose à Montevideo en Uruguay avant de finalement reprendre l'avion et arriver à l'aéroport international de la capitale argentine vers huit ou neuf heures.

En sortant de l'avion on doit passer devant une caméra thermique, paranoïa grippe A oblige, puis il faut faire la queue pour avoir un visa tout joli tout beau qui nous autorise à rester sur le territoire argentin trois mois maximum en tant que touristes. J'échange mes euros contre des pesos et je me rends au centre-ville, à environ 40 minutes de l'aéroport en car.

Miracle, je suis enfin arrivée à destination ! De toutes façons je n'étais pas pressée et mieux vaut tard que jamais (surtout par les temps qui courent ) !